Les nouveaux métiers des transitions écologiques et solidaires

Les métiers d’aujourd’hui évolueront demain à mesure que changeront les besoins et envies de nos sociétés. Tout comme le maréchal-ferrant hier, disparu de nos jours avec le remplacement de la cavalerie par l’automobile, il se pourrait bien que le garagiste voit son activité évoluer demain, comme mécanicien-ne cycle ou ferroviaire.

Aujourd’hui, la nécessaire transition de nos systèmes économiques, écologiques et sociaux nous pousse à développer des activités dans des secteurs-clefs et préfigure l’émergence des “métiers de la transition”.

Connaissez-vous les métiers de la transition ?

Métiers verts et verdissants

On parle parfois de métiers “verts” ou “verdissants” pour qualifier des métiers qui contribuent à la préservation de l’environnement. Ce qui les différencie, ce sont leurs activités au sein de leurs secteurs.

Des métiers verts qui agissent directement au service des transitions

Les métiers verts sont des métiers dont les activités concourent de manière directe à la préservation de l’environnement.

Exemples :

  • Production et transformation de produits biologiques (maraîchage, boulangerie, cuisine…) ;
  • Production et diffusion d’énergies (technicien-ne énergies renouvelables…) ;
  • Gestion d’espaces naturels (naturaliste, responsable de site naturel…)

Des métiers verdissants au service des secteurs écologiques et solidaires

En complément, les métiers “verdissants” sont des métiers qui interviennent en support des activités réalisées par les métiers “verts”.

Exemples : Administration / Audit / Communication / Conseil / Financement / Formation / Gestion / Plaidoyer…

Spécialistes et généralistes

Cette distinction entre métiers verts et verdissants s’opère en particulier dans les espaces qui organisent une importante division du travail. Cette approche par spécialisation est réputée pour son efficacité, mais entraîne souvent une hiérarchisation des individus, fonctions, des salaires, des responsabilités ou des pouvoirs qui nourrissent les inégalités et nuisent à la cohésion sociale au sein de l’organisation.

Pour répartir et reconnaître équitablement les rôles, certaines organisations choisissent d’organiser le travail sur la base d’équipes autonomes et généralistes qui réalisent à la fois les activités opérationnelles et les fonctions supports.

Contribuer aux transitions écologiques et sociales

Plus largement, on va parler de métiers “durables” lorsque les activités contribuent équitablement à un équilibre écologique, mais également social et économique. Autrefois regroupés dans le champ du “développement durable”, on parle aujourd’hui des métiers de la “transition” pour que le paradigme de croissance se transforme, transitionne, en perspective de prospérité.

Voir aussi : du développement durable à la transition ;

Faut-il vraiment parler de “métiers” ?

L’image d’Épinal que nous avons d’un “métier” a beaucoup évolué. Suite à un siècle d’industrialisation, les métiers ont été beaucoup segmentés en “tâches” qui nous renvoient trop souvent à des rôles d’exécution.

De nouveaux métiers s’inventent, avec une diversité de missions qui permettent d’avantage d’épanouissement. Mais bien souvent, ces nouveaux métiers sont des combinaisons d’activités qui répondent aux besoins spécifiques de chaque entreprise ou association. Dès lors, les intitulés de postes traduisent mal la complexité de ces nouveaux métiers et contribuent parfois à nous assigner des rôles qui empêchent d’évoluer dans son poste.

Plus que des métiers, il faudrait donc parler d’activités écologiques et solidaires.

D’autres sujets apparaissent, tels que le rapport à l’emploi, le partage du pouvoir, du travail et de la valeur ajoutée, etc.

Paysage Tarare

Les secteurs-clefs de la transition

Si nous voulons réaliser une transition vers une société écologique et solidaire, nous devons changer nos modes de vie (consommation, transport…) ainsi que nos activités professionnelles.

Quels seraient donc les nouveaux métiers des transitions écologiques et solidaires ?

Nous avons choisi de classer les différents secteurs d’activité en reprenant les trois catégories proposées par le site “Racines de Résilience” : CONSTRUIRE / RÉGÉNÉRER / PROTÉGER.

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Construire son propre parcours d’engagement

L’écosystème de la transition t’accompagne à chaque étape de ton parcours !

👉 1. Je veux trouver ma voie

En quête de sens

En cours d’orientation ou de réorientation, la première chose à faire est de prendre le temps pour s’orienter, découvrir des témoignages de pros de la transition, échanger avec des pair-es, et trouver l’inspiration en participant à un séjour avec Univoyage.

👉 2. Je veux me former

En formation initiale

Découvrez les formations proposées par Ecologica, l’école supérieure démocratique de la transition résiliente et désirable.

En formation continue

Découvrez la formation “Nouvelles Voies” proposée par l’Institut Transitions.

👉 3. Je veux agir maintenant

Trouver un emploi contributif

Consultez la plateforme de recherche d’emploi JobsThatMakeSense

Développer son projet d’activité

Créer un projet d’entrepreneuriat ou intrapreneuriat avec l’aide de l’incubateur social Ronalpia


Le pouvoir de l’engagement professionnel

En France en 2023, les personnes actives travaillent en moyenne 37h par semaine et 1762h par an. C’est bien plus que le temps passé dans nos activités domestiques, sociales ou de loisirs !

A cela s’ajoute que l’activité professionnelle est généralement le lieu où l’on valorise les compétences développées dans le cadre de nos expériences et formations.

Cette quantité d’heures et cette qualité de l’activité professionnelle font du temps de travail le principal gisement de temps disponible pour participer à l’amélioration de la société !

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