Le départ et les premiers coups de pédale
L’aventure débute au parc de Valence, où notre équipage de 14 personnes se rassemble avec une excitation palpable pour un pique-nique convivial et une introduction à cette aventure à vélo qui s’étend du 6 au 13 août. Parmi nous, Anne-Lise, Justine, Martin et Virgil ont orchestré et animent cette expédition, accompagnés par Alice, Antoine, Coline, Delphine, Denis, Emilie, Eva, Florence, Laura et Océane. Anne-Lise, va réaliser son tout premier voyage à vélo et ses yeux pétillent d’anticipation, mêlant à la fois l’excitation du départ et la découverte de ce nouveau mode de voyage.
Notre mission au cours de cette expédition comprend trois objectifs :
- Comprendre les enjeux cruciaux de la préservation de la biodiversité en Drôme ;
- Forger des liens entre des personnes en quête de sens pour s’engager collectivement ;
- S’immerger dans un mode de vie sobre et chaleureux.
Notre itinéraire déroule ainsi son tracé :
- Valence : Exploration des Canaux de Valence ;
- Chateauneuf-sur-Isère : à la rencontre de la ferme du Rougequeue ;
- Pont-en-Royans : Découverte de la Ferme du Courtevoux ;
- Léoncel : Dans la réserve de de l’ASPAS « Vercors Vie Sauvage » ;
- Suze : Une halte au domaine Peylong ;
- Allex : Grand final au château Pergaud.
L’association « Biodiversité au fil de l’eau »nous explique l’importance de défendre la nature en ville
Nos premiers pas nous conduisent à l’exploration des canaux de Valence. Les membres de l’association « Biodiversité au fil de l’eau », nous accueillent à l’Espace Naturel Sensible (ENS) des Canaux de Valence pour dévoiler les enjeux de la biodiversité locale. Ces trois femmes sages nous éclairent de leur passion pour la préservation de la nature en milieu urbain. Leur frustration est palpable suite à une altération environnementale survenue la semaine précédente par les mains de l’équipe municipale. Avec des ressources limitées, elles portent vaillamment l’association, témoignant à la fois d’une connaissance remarquable de la biologie des espèces habitant l’ENS et d’une profonde compréhension des habitants de Valence qu’elles côtoient dans le parc.
L’ENS de Valence se distingue par sa préservation sur des canaux historiques. Alimentée par les eaux du Vercors, la plaine de Valence a canalisé ses marécages depuis longtemps, créant ainsi des cressonnières pour le maraîchage du cresson. L’association a bien Å“uvré pour la création de cet ENS. Malheureusement, des visiteurs ont détérioré l’ENS en y laissant leurs traces. Les équipes municipales, composées d’employés en insertion, ont manqué de sensibilisation à la préservation de la biodiversité : méconnaissance de l’écosystème, taille trop agressive des plantes aquatiques (focardage)… Comment pouvons-nous mobiliser et responsabiliser les divers acteurs pour préserver les espaces sauvages, tout en garantissant leur accessibilité et leur intégrité ?
En conclusion, une révélation : les libellules aux ailes repliées sont, en fait, des demoiselles !
Après les canaux de Valence, nous traversons la plaine à vélo
Étape de Valence à Chateauneuf-sur-Isère
Nous pédalons à travers la plaine Valentinoise, mettant le cap vers le nord pour quitter la ville et nous enfoncer dans les vergers. Quel plaisir de croiser des abricotiers et de nous délecter de mûres sauvages dès le 6 août !
Ensemble, nous maîtrisons la technique des flèches humaines à chaque carrefour, offrant à chaque cycliste la liberté de suivre son propre rythme.
Notre étape culmine à la Ferme du Rougequeue, où nous installons notre campement pour la nuit. Aux caravanes généreusement mises à notre disposition s’ajoutent quelques tentes. Le dîner inaugural est une affaire exquise, marquant le début de nos échanges pour mieux se connaître.
Prochaine étape : la véloroute de l’Isère