J2 Carnet sauvage : Les poules de la Ferme du Rougequeue et la véloroute de l’Isère

Alain et Christelle nous partagent leur expérience d’agriculture sauvage et paysanne à la Ferme du Rougequeue

Le deuxième jour de notre aventure nous a offert une immersion dans l’agriculture sauvage et paysanne à la Ferme du Rougequeue, grâce aux témoignages d’Alain et Christelle. Cette ferme, membre du réseau des fermes paysannes et sauvages, joue un rôle essentiel dans la recherche agronome, collaborant notamment avec l’INRA pour des études d’agronomie novatrice.

Une attention particulière est portée à l’impact des poules sur les cultures d’abricots. Pour préserver ces volatiles des prédateurs naturels tels que les renards et les rapaces, des conditions d’expérimentation sécurisées sont mises en place. Curieuses et sociables, les poules font preuve d’un intérêt étonnant.

Une harmonie avec les espèces auxiliaires de culture s’établit, favorisant des interactions écosystémiques bénéfiques à la diversité et à l’épanouissement du jardin. Parmi les cultures notables, la Christophine et la patate douce prennent racine.

La cerise sur le gâteau : le destin d’Alain et Christelle s’est croisé lors de leur périple à vélo autour du monde. Une preuve vivante que le vélo peut tisser des liens inoubliables.

Nous pédalons joyeusement sur la véloroute de l’Isère

Enfourchant nos bicyclettes avec entrain, nous rejoignons la véloroute de l’Isère, après avoir quitté la Ferme du Rougequeue en direction de Châteauneuf-sur-Isère. Cette voie cyclable s’étire depuis la confluence avec le Rhône jusqu’à Grenoble, une ode à la mobilité douce.

Coline, qui a un engagement professionnel dans la transition écologique, apprécie les liens qui se tissent au sein de l’équipage, reflétant sa propre réflexion sur le rôle du lien social dans ce processus. Delphine, qui gagne en confiance à chaque coup de pédale, s’émerveille devant les trésors de la nature, ses yeux brillants de découverte. Alice, voyageuse expérimentée, retrouve le plaisir du voyage à vélo et la chaleur du groupe.

Le groupe progresse avec entrain, bercé par la piste cyclable. La météo clémente nous enveloppe et les paysages le long de l’Isère, ainsi que les contreforts du Vercors, semblent se rapprocher à chaque coup de pédale.

Notre halte pour le pique-nique à Eymeux, après avoir traversé Bourg-de-Péage, est l’occasion de reprendre des forces. Reprenant la route, nous atteignons Saint-Nazaire-en-Royans et découvrons les panoramas époustouflants du Royans, ses gorges et ses combes, offerts par le Vercors majestueux.

L’arrivée à Pont-en-Royans nous fait naviguer à travers la foule touristique, à la recherche de l’eau rafraîchissante de la Bourne. Après avoir savouré l’atmosphère du marché, nous prenons la direction des hauteurs du village pour installer notre camp à la Ferme de Courtevoux.

Prochaine étape : La ferme du Courtevoux

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