Récit des expériences inspirantes vécues par les 8 nomades qui ont partagé l’aventure de la micro-faunique sur le Pays de L’Arbresle avec Univoyage du 11 au 13 octobre 2024.

Carnet de bord de la micro aventure
Jour 1 – Rencontre d’une bande d’animaux sauvages pour un week-end biodiversité

~Vivre un temps collectif partagé entre l’équipage et les participant.es.
~Proposer une découverte autour de la thématique biodiversité/nature/vivant, et épanouissement. ~Inspirer vers de nouveaux imaginaires de vie et de métier.
Les intentions de l’équipage Micro-Faunique 2024 pour le séjour
Au programme, de cette première journée d’un beau weekend entre grand soleil et pluie : rendez-vous à la gare Gorge de Loup pour filer en train jusqu’à l’Arbresle. Place à la rencontre entre l’équipage et les participants, la micro-aventure avec Univoyage est lancée!
Nos animaux-totems
On commence par se présenter, mais pas tout à fait comme d’habitude ! Chacun.e des 8 nomades se présentent avec leur nom, leur animal totem et un mouvement de leur animal. Nous avons donc au sein de ce groupe un âne, un ours, une girafe, un renard, un orque, un chat, un panda roux, et un macareux. Ci-dessous les autoportraits de la bande. Après 2 tours d’appel des animaux, à vélo direction le Camping du Sonnay à Sourcieux Les Mines.








Première étape vélo : L’Arbresle > Sourcieux Les Mines
Notre première étape nous mène depuis la gare de L’Arbresle vers le village de Sourcieux les Mines, enfin un peu avant jusqu’au hameau du Sonnay. Nous y passerons le week-end au camping du Sonnay. Ca grimpe sec dès le début, pas d’échauffement pour la bande mais c’est une petite étape. Sur le chemin ils aperçoivent le couvent Sainte Marie de la Tourette.





Une fois arrivés, on se donne le cadre du séjour, on parle du fonctionnement, du partage des tâches du quotidien. Et oui, la vie en collectif sur un éco-campement ça implique de se mettre d’accord et de veiller à ce que chacun mette la main à la patte pour que ça roule 😉
1er atelier à la découverte ludique de quelques espèces locales : biodiv’Up !
Deux équipes se sont affrontées au cours d’un Time’s Up version Biodiv’ Up. Ce jeu nous a permis de découvrir les espèces d’animaux vivant dans les Monts du Lyonnais, d’après les observations participatives réalisées pour l’Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN) et l’Atlas de la Biodiversité Communale (ABC) de Courzieu en cours de réalisation avec le soutien de l’Observatoire Français de la Biodiversité.
Heureusement, leurs noms sont suffisamment étonnants pour pouvoir les faire deviner en rébus, en un mot référence à la devinette, puis même en mime : certains ont marqué les esprits. Peut-être les entendrons-nous chanter au cours du week-end ?
Essayez donc de faire deviner ces animaux !









2ème atelier : la Fresque de la Biodiversité, créée par une association Lyonnaise

Marie White, animatrice fresque nous a proposé de réaliser ensemble la fresque de la biodiversité.
On a commencé par 3 “apéros” à travers lesquels nous reconstituons le fonctionnement de 3 écosystèmes : les campagnes françaises, les océans, et les cours d’eau
Après cette introduction, place à la fresque !
Ce que la biodiversité nous apporte, ce que l’humain en fait, et les conséquences que ça a sur les milieux.
On retiendra les 5 grandes pressions qui détruisent la biodiversité :
1 Destruction des habitats
2 Surexploitation des ressources naturelles
3 Changement climatique
4 Pollution
5 Espèces exotiques envahissantes
Pour finir, on a pu se partager des initiatives concrètes participants à la préservation de la biodiversité : ça remotive !
> Repolitiser les gens, avec Tous Elus par exemple
> Sensibiliser aux enjeux de préservation via des ateliers de vulgarisation scientifique : Projet Azur, Les P’tits Débrouillards
> Changer de banque
> Arrêter de consommer des produits de la mer ou mieux consommer, avec Poiscaille par exemple
> Renforcer les lois et arrêtés qui obligent à préserver la biodiversité
Après toute ces réflexions, on a pu illustrer, commenter, colorer cette fresque.
Le petit nom de notre fresque ? 404 Error / Je ne dois pas détruire la planète !



Jour 2 – 2 cols à vélo, une balade naturaliste, et la visite du Parc de Courzieu… presque entre les gouttes !
Une étape vélo qui grimpe…
Nous avons pédalé jusqu’au Parc de Courzieu en passant par le Col de la Luère puis le col de Malval juste après. Heureusement que les pauses graines étaient gourmandes (bananes séchées et pépites de chocolat <3) ! Le soutien moral au sein de la bande, les promeneurs et leurs encouragements, ainsi qu’Anna avec une super playlist dans le camion : tout cela a donné un vrai cocktail d’énergie pour nos nomades à vélo.
La pluie a attendu l’après-midi pour arriver, faire du vélo sans pluie c’est quand même plus agréable !
Rencontre avec Nathan, guide naturaliste, et balade commentée autour du parc
Arrivés au Parc, nous retrouvons Nathan de l’Association Des Espèces Parmi’Lyon. Au programme ? Echanges avec le groupe autour de son métier et des actions de l’association, puis balade naturaliste à la découverte de la faune et flore locale aux alentours du parc. On a écouté les oiseaux, on a observé la végétation. On a même eu l’honneur d’entendre plusieurs oiseaux découverts la veille : le troglodyte mignon et le pinson des arbres.





Visite libre du Parc de Courzieu
Et hop, une visite libre du parc sous les averses. Le maitre mot du parc : “Apprendre à connaître les animaux pour mieux les protéger“. On a pu en apprendre plus sur les marmottes, les loups blancs, et les rapaces lors des temps de nourrissage où le soigneur présente les espèces.
Le saviez-vous ? Quand les marmottes hibernent elles ne dorment pas, elles sont très peu actives, et alternent avec des périodes de sommeil.
On a même assisté au spectacle des rapaces où nous avons retrouvé certains oiseaux du Biodiv’Up : le Grand Duc d’Europe, ou encore la Buse Variable.








L
a pluie s’arrête, il est temps de prendre le chemin du retour au campement : ça grimpe encore mais moins longtemps qu’à l’aller !
On se retrouve à l’abri du vent sous la tente cuisine pour un thé bien chaud et du chocolat à grignoter : le bonheur. Après tous ces cols et kilomètres à vélo, Lola propose une session d’étirements. Aïe ça tire ! La team repas s’active pour préparer le repas chaud du soir et le pique-nique du lendemain. Ce soir on fait le forum pendant le repas, les sacs de couchage et les plaids des tentes font envie à tout le monde. On s’est retourné le cerveau à raconter notre journée à l’envers : j’ai aimé devient j’ai détesté. Ca fait rire, et ça retourne surtout les mauvais sentiments en supers émotions 🙂 Au final si on retient le forum : “on a pas fait assez de vélo, on aurait bien fait 1 col de plus, on a tous très bien dormi sans avoir froid la nuit précédente, on a très mal mangé…”

Jour 3 – La biodiversité et nous, les humains
Dessine-moi la biodiversité : quelle place et organisation pour tous les êtres vivants en 2050 ?

Par groupe, nous avons dessiné le cadre de vie idéal pour la préservation de la biodiversité et des milieux naturels. Quelle place pour les différents êtres vivants dans cette société en 2050 ?
- Des coopérations entre les humains et les autres animaux, ;
- De la médiation, des facilitateurs, pour plus de communication et une meilleure cohabitation entre les espèces humaines et non humaines;
- Une concentration géographique des habitations humaines et des services afin de garder des espaces de nature préservée.
- Certains ce sont même laisser rêver qu’une sorcière rejoindrait les humains pour leur prédire l’avenir et mieux anticiper les changements, et un partenariat avec les aliens qui seraient les pros du tri des déchets.



Nous avons alors ajouté nos animaux-totem et leurs activités sur les dessins réalisés. Où je serais en 2050, dans quelle projection, et quelle serait ma mission pour une société où les animaux humains et non-humains vivraient en paix ? Notre bande en 2050 ? Une tenancière d’un éco-gîte dans la campagne Gabonnaise, une animatrice de quartier partenaire de guides naturalistes pour amener les publics citadins à découvrir et comprendre les milieux préservés, une médiatrice inter-espèces/soigneuse d’animaux dans un monde où les animaux sont plus nombreux que les humains, une médiatrice dans un monde où les dragons aideront les hommes (la femme qui murmure à l’oreille des dragons), une influenceuse vivre en harmonie avec les animaux (anti idées reçues diffusées par l’audiovisuel), un facilitateur multi-langages pour mieux communiquer entre les espèces humaines ou non, un chat sorcier producteur d’énergie depuis les airs (le druide caché au fond de la forêt), et une postière à vélo dans les montagnes (métier créateur de lien, de rencontres).
Lever le camp
Nous levons le camp avant de réaliser le bilan de la micro-aventure. Les participantes nous on partagé leurs retours constructifs : on a tout bien retenu pour la prochaine aventure! Un dernier coucou aux habitants à l’année du camping et on repartait sur nos vélos jusqu’à L’Arbresle. Deux aventurières sont même rentrées à vélo à Lyon !
Merci aux nomades qui ont participé à cette micro-aventure et à l’année prochaine !














